SUMMERSIDE (Î.-P.-É.) – le lundi 23 novembre 2018 – La Commission scolaire de langue française (CSLF) et la Société Saint-Thomas-d’Aquin (SSTA) se déclarent surprises et déçues par le fait que le gouvernement provincial n’ait pas choisi d’ajouter le projet de renouvellement de l’École Évangéline dans son budget d’immobilisation 2019-2020. Le renouvellement de l’école, qui comprend des équipements ne respectant plus les normes provinciales et dont certaines parties remontent aux années 1960, est le projet prioritaire de la CSLF pour 2019-2020 et dans son plan quinquennal d’infrastructure.
Le président de la CSLF, Emile Gallant, s’explique mal cette décision. « Les parents et d’autres citoyens de la région Évangéline luttent depuis plusieurs années pour une nouvelle école. La CSLF en a fait son projet numéro un pour l’année 2019-2020. Le besoin est clair. Nous avons suivi les directives du ministère pour la soumission des recommandations : nous avons respecté l’échéancier, nos priorités sont étalées sur les cinq prochaines années et l’École Évangéline est clairement désignée comme notre priorité pour 2019-2020. Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement n’a pas contacté la CSLF, comme il l’a fait dans le passé, pour éclaircir notre recommandation. »
Le président ajoute que la CSLF a proposé un renouvellement de l’École Évangéline, tout en laissant l’opportunité au gouvernement de choisir entre deux options – une nouvelle école ou une rénovation – parce que la CSLF ne possède ni les fonds, ni l’expertise pour déterminer quelle serait la solution optimale. « Nous sommes ouverts aux propositions et au dialogue avec le gouvernement sur ce point, puisqu’il a les spécialistes en la matière. »
La CSLF reproche aussi au gouvernement de ne pas indiquer ce qu’il va advenir de l’école. « Le gouvernement nous a demandé un plan des priorités sur cinq ans, et il a publié un plan de cinq ans, mais il ne dit pas ce qui se passera avec l’École Évangéline après 2019-2020. »
La SSTA, l’organisme porte-parole de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard, partage les inquiétudes de la CSLF et des parents d’élèves de la région. Sa présidente, Colleen Soltermann déclare : « Une bonne communication est clef, pour dissoudre tous les malentendus, car au final, ce sont les étudiants de l’École Évangéline et leurs familles qui sont directement impactés par ces décisions. Le plus important reste le bien-être et la sécurité des enfants, qu’ils soient francophones ou anglophones, pour leur permettre un apprentissage dans les meilleures conditions possibles. Il est donc primordial de déterminer rapidement les plans pour obtenir des infrastructures de qualité qui rencontreront les besoins spécifiques des étudiants d’écoles de langue française, afin d’assurer le développement et l’épanouissement de la communauté acadienne et francophone insulaire. »
La CSLF et la SSTA demandent des éclaircissements sur la situation de l’École Évangéline et proposent de travailler avec le gouvernement pour qu’une étude soit menée en 2019-2020 afin de déterminer les meilleures solutions à mettre en place pour répondre aux besoins.
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