Nouvelles

Gabriel Arsenault, prothésiste : un membre indispensable du système de santé

La campagne Étoile Santé du Réseau Santé en français Î.?P.?É. (RSFÎPÉ) a pour but de valoriser, de recruter et de faire connaître les professionnels de la santé offrant des services de santé en français à l’Île-du-Prince-Édouard. Le Réseau Santé qui continue cette initiative pour une deuxième année est heureux d’annoncer que son Étoile Santé du mois de juin est le prothésiste Gabriel Arsenault.
 
Les gens qui subissent une amputation des suites d’un accident ou en raison d’une maladie, doivent s’adapter à une nouvelle vie. Gabriel Arsenault est là dès le début pour appuyer ses patients. Après le processus de deuil et la guérison physique du site d’amputation, le prothésiste devient une des personnes les plus importantes dans leur vie, car il les aide à reconquérir leur mobilité et leur qualité de vie. 
 
Gabriel Arsenault est le seul prothésiste du système public de santé à l’Île-du-Prince-Édouard et travaille à l’Hôpital Queen Elizabeth à Charlottetown. Issu de la communauté acadienne et ayant la capacité d’offrir ce service spécialisé dans les deux langues officielles du pays, ce professionnel est une véritable source de fierté collective, ce qui en fait une Étoile Santé. 
 
« Mon intérêt pour les prothèses a grandi lorsque mon père a perdu une jambe dans un accident de travail en 2001. Je l’ai accompagné souvent à ses rendez-vous chez le prothésiste et ça a piqué ma curiosité. Après le secondaire, j’ai fait un baccalauréat de quatre ans en kinésiologie à l’Université de Moncton. À la fin de ces études, grâce au programme PERCÉ, j’ai fait un stage ici même, au service de prothèses et d’orthèses de l’hôpital. Ce stage a certainement contribué à mon admission au programme de formation en prothèses et orthèses du Collège George Brown en Ontario. Cette formation a duré un autre trois ans et presque tout de suite après, j’ai eu un emploi ici. »
 
La science des prothèses fait des progrès constants. Les matériaux utilisés évoluent, de même que les styles. Un prothésiste est alors régulièrement en formation afin de suivre les développements technologiques.
 
Gabriel ne manque pas l’occasion d’offrir des services en français lorsqu’il voit qu’il y a un besoin. « Il m’est arrivé de réparer la prothèse brisée d’un touriste francophone, et j’ai aussi d’autres occasions de parler en français au travail », dit Gabriel Arsenault qui parle surtout le français dans sa vie familiale quotidienne.
Gabriel Arsenault, énergique et passionné pour son travail, est toujours prêt à trouver des solutions aux défis afin d’améliorer la qualité de vie de ses patients. Que ce soit en construisant une prothèse personnalisée pour répondre à leurs besoins ou en les soutenant dans leurs premiers pas avec un nouveau membre, cette Étoile Santé est un champion dans son domaine.
 
Vous pouvez trouver les coordonnées de Gabriel Arsenault dans le Répertoire des intervenants bilingues à www.santeipe.ca/repertoire. Les gens sont encouragés à proposer la candidature de professionnels de la santé qui offrent activement des services de santé en français à l’Île-du-Prince-Édouard pour courir la chance de gagner un prix de 500$. Pour obtenir plus de renseignements sur la campagne Étoile Santé ou pour proposer une candidature directement sur le site Web du RSFÎPÉ, allez à www.santeipe.ca.
 
Le Réseau Santé en français Î.-P.-É. est un organisme à but non lucratif qui collabore avec divers partenaires afin d’améliorer l’accès à des programmes et services de santé de qualité en français pour la population acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard. L’organisme regroupe des représentants provenant de groupes communautaires ciblés, d’établissements d’enseignement, de professionnels de la santé, de gestionnaires des services de santé et du gouvernement provincial. Il est aussi l’un des 16 réseaux faisant partie de la Société Santé en français. Le Réseau Santé en français Î.-P.-É. est financé par Santé Canada dans le cadre de la Feuille de route pour les langues officielles 2013-2018 : éducation, immigration, communautés.
 
 
Photo : Gabriel Arsenault  

Commentaires
0